L’exposition entend faire dialoguer des productions intergénérationnelles, faisant se confronter les écritures plastiques de la céramiste Anne Dangar dont les travaux illustrent le cubisme gleizien, avec ceux de la très contemporaine Mireille Blanc qui use de la peinture pour exacerber le détail, révéler l’étrangeté d’un objet ordinaire. Les abstractions géométriques de Geneviève Claisse, les aquarelles de Christine Boumeester partagent les cimaises avec Sonia Delaunay et Juliette Roche, deux artistes complètes dont le statut d’épouse d’artiste reconnu l’a emporté sur la reconnaissance légitime de leurs travaux. Construit au sein des trois salons XVIIIe du musée Estrine, le parcours est articulé en trois chapitres, segmentés par les générations, de 1910 à 2024.